Calme, espace, verdure... La maison représente un grand nombre d’avantages pour des acquéreurs potentiels, et surtout pour les familles. Si vous cherchez à vendre votre maison, sachez donc que la demande est forte, car ce type de logement est plébiscité.
La maison est certainement le type de bien le plus compliqué à estimer. En effet, si pour un appartement, la localisation et la surface font partie des critères principaux pour la valorisation, pour la maison, d’autres facteurs ont une grande incidence sur le prix de l’estimation :
1/ L’exposition
Une exposition au nord à tendance à faire baisser le prix d’une maison. Alors qu’une orientation sud va permettre de bénéficier du soleil à toutes heures de la journée. Ce qui octroie une très belle luminosité, mais aussi un certain confort thermique. Autant d’arguments qui vont augmenter la valeur de la maison.
2 /Le potentiel constructible
Défini par le plan local d’urbanisme, il s’agit de la surface maximale de plancher qu'il est possible de bâtir sur un terrain. Une maison qui n’a pas utilisé la totalité de son potentiel constructible laisse ainsi à un acheteur plus de liberté dans ses aménagements et a donc une valeur intrinsèque plus importante.
3 /L’état général de la maison
Pour un bien comme une maison, il faut prendre en compte l’état des murs extérieurs et d’y observer la présence ou non de fissures. Faites également le tour du toit pour voir son état de propreté, en particulier les gouttières souvent sources de fuites et donc de dégradation du bien. Dans le cas où votre charpente est accessible, prenez le temps de monter dans votre grenier afin de vérifier l’état des bois.
4 /La vue
Bien qu’étant un élément subjectif et donc peu quantifiable, il s’agit pour une maison d’un critère souvent rédhibitoire. La présence d’un pylône électrique dans le champ de vision de l’habitation va par exemple impacter très négativement la valorisation de la maison. Au contraire, une vue exceptionnelle aura tendance à favoriser la prise de décision acheteur et potentiellement à limiter les négociations.
5/ La présence d’un jardin
Un jardin dont la taille est réduite n'impacte pas de manière significative la valeur de la maison. Tous les jardins n’étant pas égaux, la disposition de ce dernier joue aussi un rôle prépondérant, un jardin en pente étant moins attractif qu’un jardin à niveau par exemple.
6 /La localisation
La possibilité de vivre en extérieur rend les acheteurs plus sensibles à des facteurs tels que le bruit, le vis-à-vis, l’environnement autour de la maison.
7 /Le raccordement au réseau des eaux usées
Si votre maison est raccordée au réseau public, vous n’avez aucun souci à vous faire. Si votre maison possède un assainissement de type individuel, soyez vigilant concernant la mise aux normes de votre fosse septique. La démarche à suivre est alors de fournir à l’acheteur un diagnostic d’assainissement. Si vous n’avez pas de diagnostic à présenter, vous devez prendre en charge la réalisation de cette étude.
Dans le cas où une non-conformité est relevée il existe deux possibilités :
Soyez conscient que si l’acheteur réalise cette opération, il pourra intégrer ces coûts lors du processus de négociation.
8 /L’année de construction de la maison
Là encore, renseignez-vous bien sur la date de construction de votre bien, car toutes les années n’ont pas la même cote auprès des acheteurs. Les biens datant du XVème siècle jusqu’au milieu du XIXème siècle possèdent un certain cachet, mais attention à l’isolation et aux respects des normes actuelles. Soyez également vigilant sur les biens datant d’après-guerre, avec des constructions souvent faites à la hâte.
9 /La présence d’une cave, d’un garage, d’un sous-sol et/ou d’un parking.
Il s’agit là d’un vrai plus pour une maison, tous ces à côtés sont vivement recherchés par les acheteurs. Ils apporteront de la valeur à votre bien en fonction de leur taille, leur état et leur accessibilité.