Nous sommes depuis quelques années dans un marché immobilier des plus euphoriques qui voit donc un grand nombre de ventes se réaliser. Acquéreurs et vendeurs sont plus que jamais au rendez vous des transactions.
La pandémie n'a d'ailleurs fait qu'activer les choses et a poussé les français à ré-imaginer leur quotidien. La philosophie est rentrée dans le quotidien de chacun pendant ces longues périodes d'arrêt. De grandes questions existentielles sur le logement, le couple, les loisirs et le travail. " Ai je la vie que j'avais rêvé?". Le rêve a repris un peu de sa place.
Pour ce qui concerne notre matière, l'immobilier, les français se sont trouvés de nouveaux fourmillements. Ils ont souvent re-dessiné la géographie de leur habitat, n'hésitant pas à changer de ville et parfois de métier. Les transactions se sont multipliée
Des taux qui ne cessent de baisser depuis bientôt cinq ans. Pour arriver aujourd'hui à 1,28%. Record absolu. Dans ces conditions, le marché immobilier reste toujours très porté.
Aujourd'hui les banquiers ont seulement décidé de resserrer les conditions d'obtention des prêts en demandant aux emprunteurs d'avoir au moins 10% d'apport. Ce qui va dans un premier temps beaucoup déranger les primo-accédant qui jusqu'alors n'avaient pas cette obligation.
Les banquiers ont également limité la durée d'emprunt à 25 ans, interdisant ainsi les durées plus longues, qui arrangeaient les acheteurs dans ce marché de hausse des prix ( 10% en 2021), en diminuant le montant des mensualités.
En fait cela constitue les premier serrages de boulons des banquiers. Les conditions d'accès aux prêts devenant plus complexes. Quel sera la prochaine étape? Elle semble assez évidente....
Il est fort probable que les taux remontent en début 2022, les banquiers ont presque travaillé à perte sur plusieurs années.
Une hausse des taux aurait pour corolaire des capacités d'emprunt réduite. Pour donner un exemple, un client qui pouvait emprunter 200 000 EU sur 20 ans, ne pourra plus emprunter que 180 00 EU, toujours sur 20 ans. Lui interdisant ainsi d'acquérir bon nombre de biens. Ce serait mal venu puisque les biens en une seule année ont quasiment augmentés de 10%. Une telle mesure serait peut être le seul moyen d'enrayer l'augmentation des prix des logements qui se poursuit toujours actuellement en France et partout dans le monde.
Dans un marché de hausse des taux, qui viendrait impacter le pouvoir d'achat des français en matière d'habitation, une tension entre l'offre et la demande va invariablement naitre. Tension qui va momentanément figer le marché, jusqu'à ce que les vendeurs revoient leurs copies et baissent leurs prix. Un histoire de six mois.
Mais beaucoup d'incertitudes sur l'après pandémie subsistent avec leurs cortèges de peurs; inflation, dette, pouvoir d'achat, chômage, ...